Celui-ci date du IIème siècle de notre ère, s'inscrit dans l'avènement du christianisme et a été officialisé par le Corpus Juris Civilis.
Il s'agit généralement de rendre service à une famille envers laquelle on est redevable.
C'était l'occasion pour un vassal de rembourser une dette acquise auprès de son suzerain. Par ce lien de parrainage, il honorait devant l'église un service à la famille de l'enfant tout au long de sa vie. Il est resté pendant des siècles comme la marque d'une servitude volontaire avant d'être dépoussiéré de ses oripeaux moyenâgeux.
Au-delà de cette soumission à un suzerain, le parrain ou la marraine interfèrent dans la vie religieuse de leur filleul. Ils sont au premier rang ou près du baptistère pour tenir l'enfant dans ses bras lors de cette cérémonie de baptême.
Ce sont eux qui offrent la médaille de baptême ou tout autre bijou de baptême.
Ils sont présents ensuite à tous les moments-clés qui vont marquer leur vie chrétienne. Ils assistent à la première communion, à la profession de foi et enfin à la confirmation de leur filleul.
Ce sont in fine leurs garants spirituels qu'ils épaulent dans leur foi en leur prodiguant des conseils de modération quant à leurs envies excessives.
Dans le civil, le parrain ou la marraine jouent un rôle de guide avisé. Il est toujours présent pour celle ou celui qu'il a consenti à parrainer.
En dehors des bijoux de baptême et autres cadeaux qu'il peut offrir à son filleul, il sait se rendre disponible sans pour autant empiéter sur le pôle parental.
Il devient au cours de la vie de l'enfant une écoute et un soutien indispensable dans certaines étapes difficiles de la vie.