Mondialement connue, il faut savoir que la Médaille Miraculeuse est née rue du Bac à Paris en 1830. Elle est dessinée d’après les visions d’une sœur de la Charité, à qui la Vierge est apparue. Objet de dévotion, la Médaille Miraculeuse est encore aujourd’hui un bijou symbolique, mais qui, au fil des années, a été décliné sous toutes les formes. Retour sur l’histoire invraisemblable de cette médaille.
Les apparitions de la rue du bac
En 1830, la Vierge Marie apparaît plusieurs fois à Catherine Labouré, sœur dans la congrégation des Filles de la Charité, installée 140 rue du bac à Paris.
Au cours de ses apparitions, la Sainte Vierge lui révèle être. Elle confie également à Catherine Labouré la mission de faire graver dans le métal les symboles très précisément dictés.
Catherine Labouré restitue fidèlement ses apparitions à son confesseur qui fait immédiatement appel à un orfèvre réputé de l’époque - M. Vachette - pour reproduire sur le métal le dessin rapporté par la Vierge Marie.
La Médaille Miraculeuse connaît un très grand succès à cette époque. Créée en pleine épidémie européenne de Choléra, tous les parisiens cherchent à acheter une Médaille Miraculeuse pour s’attirer les Grâces de la Sainte Vierge. La Médaille Miraculeuse devient ainsi un symbole fort de protection, réputation qu’elle a encore de nos jours…
La reconnaissance de la Médaille Miraculeuse par l’Église
Catherine Labouré décède en 1876 à Reuilly. Son corps est transféré sous l’autel de la Vierge de la rue du Bac où ont eu lieu les apparitions. Rapidement, la rue du Bac devient un véritable lieu de pèlerinage. Les sœurs de la Charité se chargent de la commercialisation de la Médaille Miraculeuse : plus d’un million d’exemplaires sont distribués en 1835.
Face aux miracles et bienfaits qui lui sont attribués, la Médaille Miraculeuse est reconnue par l’Église et Catherine Labouré est canonisée en 1947 par Pie XII.
Cette médaille, dont le dessin a directement été dicté par La Sainte Vierge à Catherine Labouré, portée avec Foi, assure la protection de la Vierge.
D’après les mots de Catherine Labouré : « Faites frapper une Médaille sur ce modèle. Toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces, en la portant au cou. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance ». Lorsque la médaille ne peut pas être portée au cou, il est recommandé de la porter en bracelet.
Comment reconnaître une véritable Médaille Miraculeuse ?
Face à son succès, il existe de nombreuses représentations de la Médaille Miraculeuse, mais toutes ne sont pas fidèles à celle commandée par la Vierge Marie. Voici quelques éléments qui permettent de vous y retrouver :
L'avers de la Médaille Miraculeuse
La Vierge Marie est représentée en pied, surmontant la Terre et écrasant le serpent.
Elle a les bras légèrement décollés du corps et les mains ouvertes en direction de la terre, diffusant ses rayons de lumière à ceux qui veulent recevoir les Grâces du Ciel par son intercession.
Sur le pourtour de la médaille, est gravée la prière : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » qui est l’élément fondamental de cette Médaille Miraculeuse.